Malgré une croissance soutenue par l’exploitation pétrolière, la pauvreté continue de progresser au Gabon. Dans une note de conjoncture économique publiée récemment, la Banque mondiale révèle qu’au cours de l’année 2024, 34,6 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté.

Ce taux marque une aggravation constante depuis 2022. C’est pourquoi Brice Clotaire Oligui Nguema depuis son accession au pouvoir, a fait de la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille. « Les chiffres de la Banque mondiale reflètent un héritage douloureux » a-t-il martelé dans une interview accordée à l’Union, édition du 21 août 2025.

Dans le même entretien, il évoque les actions qui ont été initiés pour lutter efficacement contre la pauvreté. « En 100 jours, nous avons osé inverser la tendance dans la lutte contre la précarité. Le Gabon met tout en œuvre pour freiner la pauvreté. Il y a par exemple la gratuité scolaire qui donne à chaque enfant une chance d’avenir. La baisse du prix du gaz soulage les ménages. Nous avons également des programmes de formation dans l’agriculture et le digital pour créer des emplois durables. Les fonds stratégiques, une fois opérationnels, financeront les projets générateurs de revenus » a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema.  Et d’ajouter : « la précarité n’est pas oubliée, elle est notre combat quotidien et nous le mènerons jusqu’à ce que chaque Gabonais vive dignement. La pauvreté n’est pas le destin du Gabon, notre mission est de vaincre, pas à pas, emploi par emploi ».

Dans son entretien à l’Union, le Président de la République du Gabon a aussi déploré la passivité des jeunes et le manque d’opérateurs dans la production d’agrégats. Pour lui, ce secteur est porteur et essentiel pour la construction et le développement des infrastructures. « Beaucoup de jeunes ne s’intéressent pas à ce secteur, ni à celui du gravier, encore moins de l’agriculture. Pourtant, pour aider les jeunes entrepreneurs, un montant de 25 milliards de FCFA a été placé à la Banque pour le commerce et l’entrepreneuriat du Gabon avec un taux d’intérêt préférentiel de 5%. Nombreux ne vont pas vers les entreprises, ils ne sont pas intéressés » regrette le président Oligui.  

Auteur

Rédaction de Biba 241

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