La suspension de la « redevance 7 » par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) traduit un choix stratégique visant à renforcer l’attractivité du ciel gabonais. Dans un contexte où la compétitivité des compagnies aériennes repose sur la maîtrise des coûts et la fluidité des services, la suppression de cette taxe allège la charge des passagers comme des opérateurs, évitant ainsi une hausse des tarifs qui aurait pu décourager les voyageurs et réduire le trafic aérien.

Sur le plan économique, cette décision s’inscrit dans une logique d’encouragement des investissements privés, d’amélioration de la connectivité nationale et internationale, et de consolidation du rôle de Libreville et Port-Gentil comme hubs régionaux.

Sur le plan géopolitique, elle positionne le Gabon dans la dynamique actuelle de l’Afrique centrale où plusieurs États, à l’image du Cameroun ou du Congo, cherchent à moderniser leur aviation civile pour capter une part croissante du trafic aérien continental. En réduisant les barrières tarifaires, l’Anac contribue à renforcer la place du Gabon comme plateforme aérienne incontournable dans le Golfe de Guinée.

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La rédaction

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