éville, Espagne – juillet 2025. À l’occasion de la Conférence internationale sur le financement du développement durable, deux éminentes figures gouvernementales du Gabon ont pris la parole pour défendre une vision africaine du développement équitable.

Il s’agit de Mays MOUISSI, Ministre de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat, et de Henri-Claude OYIMA, Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, en charge de la lutte contre la vie chère. Tous deux ont porté une parole forte : l’Afrique ne peut plus être un simple bénéficiaire de politiques conçues ailleurs, mais doit devenir co-architecte de ses solutions de financement durable.

Dans son allocution, Mays MOUISSI a mis en lumière l’urgence climatique que traverse le continent et a plaidé pour des mécanismes de financement adaptés aux réalités africaines. Il a insisté sur la nécessité de sortir des logiques d’assistanat pour bâtir une coopération équilibrée.

De son côté, Henri-Claude OYIMA, fort de son expertise dans les secteurs bancaire et financier, a appelé à une réforme profonde du système de financement international. Il a proposé une meilleure intégration des institutions africaines dans les circuits financiers mondiaux et a mis en avant l’importance de la lutte contre la vie chère comme levier direct de justice économique. 

Les deux ministres ont également soutenu la création de fonds climatiques régionaux, la promotion des obligations vertes africaines, et la refonte des critères de financement internationaux souvent inadaptés aux réalités africaines.

Leur présence à Séville confirme la volonté du Gabon de jouer un rôle moteur dans la diplomatie verte et économique du continent, tout en affirmant une vision panafricaine ambitieuse, centrée sur la durabilité, l’équité et l’innovation financière.

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Rédaction de Biba 241

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