« La fraude électorale inacceptable hier, le serait-elle devenue aujourd’hui ? Ma réponse est non »

2025-10-03 15:31:00
Une conférence de presse qui remet les pendules à l’heure L’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima a tenu, ce 3 octobre 2025, une conférence de presse très attendue en réponse aux déclarations du Vice-président de la République, Séraphin Moundounga. Ce dernier l’avait accusé d’incitation à la haine et à la violence, à la suite de ses prises de position sur la récente élection présidentielle.
Ce dernier l’avait accusé d’incitation à la haine et à la violence, à la suite de ses prises de position sur la récente élection présidentielle. D’entrée de jeu, M. Ndong Sima a fermement recadré ces accusations, soulignant que son texte était « républicain, conforme à [son] idée de la rectitude citoyenne », et appelait simplement à la responsabilité du chef de l’État afin de préserver l’intégrité de son mandat.
Un recadrage ferme mais élégant
Avec une pointe d’ironie, Raymond Ndong Sima a rappelé au Vice-président que, durant les moments de tension politique en 2023, lui était au premier plan, « battant le pavé contre le régime d’Ali Bongo », pendant que Moundounga se trouvait à l’étranger. Un rappel historique qui, selon lui, confère plus de légitimité à son appel à la vérité des urnes et au respect des règles démocratiques.
Un appel à la responsabilité présidentielle
Pour l’ancien Premier ministre, la fraude électorale, condamnée hier, ne saurait être tolérée aujourd’hui. « La fraude électorale inacceptable hier, le serait-elle devenue aujourd’hui ? Ma réponse est non », a-t-il martelé. Raymond Ndong Sima a ainsi réitéré sa demande claire : que le Président de la République prenne le courage d’annuler cette élection, comme ce fut le cas en 2023, afin de préserver la crédibilité du processus électoral et le prestige d’un septennat présenté comme exemplaire.