Crime odieux à l’encontre de la petite Esther : Zita Oligui Nguema au chevet de la famille éplorée



2025-08-11 10:05:00

Ce 10 aout 2025, la Première dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, a exprimé sa « profonde compassion » et son « soutien indéfectible » à la famille de la petite Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba, victime d’un crime qualifié d’« abject et inhumain ». Aux côtés des parents, Madame Danicka Derline Mouketou et Monsieur Junior Mba Mba, l’épouse du Chef de l’État a partagé leur douleur et réaffirmé sa volonté que « toute la lumière » soit faite pour que justice soit rendue « dans toute sa vérité et sa rigueur ».



Ce drame, qui a ému profondément l’opinion publique, relance avec acuité la question de la sécurité et de la protection des enfants au Gabon. En insistant sur la « responsabilité collective » dans la lutte contre les violences faites aux mineurs, la Première dame dépasse le simple cadre compassionnel pour poser un véritable enjeu de société. Son message, empreint d’humanité, s’inscrit dans la continuité de ses précédentes prises de position fermes sur ce type d’affaires.

La gravité de l’affaire Esther pourrait devenir un catalyseur pour renforcer les dispositifs de prévention, de signalement et de sanction. Les associations de défense des droits de l’enfant rappellent régulièrement que la répression ne peut être efficace que si elle s’accompagne de politiques publiques ambitieuses en matière de sensibilisation, d’éducation et de protection judiciaire. Dans un pays où les violences infantiles restent trop souvent invisibles, l’implication directe de la Première dame envoie un signal fort.

En rendant hommage à la mémoire de la petite victime « ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs », Zita Oligui Nguema inscrit ce drame dans un récit collectif. Au-delà de la compassion, c’est un appel à l’action qui se dessine : protéger les enfants, c’est, selon ses mots, « préserver notre humanité » et « défendre l’avenir même de notre pays ». Les prochains gestes du gouvernement et des institutions diront si cet appel se traduit en actes concrets.