À partir de janvier 2026, les bouteilles en plastique sans bouchon solidaire seront interdites à la vente.

Cette mesure, inscrite dans la lutte contre la pollution plastique, découle d’une directive européenne et sera appliquée également au Gabon, qui s’aligne progressivement sur les standards internationaux en matière de protection de l’environnement.

Les bouchons de bouteilles font partie des déchets les plus retrouvés dans la nature, notamment sur les plages, dans les rivières et jusque dans les océans. Leur petite taille les rend faciles à perdre ou à jeter n’importe où. Résultat : ils échappent souvent aux circuits de collecte et menacent directement la biodiversité, car de nombreux animaux marins les ingèrent en pensant à de la nourriture.

Avec cette nouvelle obligation, les bouchons devront rester attachés à la bouteille même après ouverture. Ainsi, le consommateur pourra boire ou verser sans avoir à détacher complètement le bouchon, ce qui évite qu’il finisse abandonné dans l’environnement.

Au-delà de la réduction des déchets sauvages, les bouchons solidaires facilitent également le recyclage : bouteille et bouchon sont jetés ensemble, ce qui garantit un meilleur tri et une meilleure valorisation du plastique. Cette initiative s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, où l’objectif est de réduire, réutiliser et recycler pour limiter au maximum l’impact des plastiques à usage unique.

Mais cette transition n’est pas sans contraintes : les industriels devront investir dans de nouveaux moules et machines pour produire ces bouteilles avec bouchon attaché. Ces coûts pourraient se répercuter sur les prix pour les consommateurs. Par ailleurs, l’efficacité de la mesure dépendra de la bonne gestion des systèmes de tri et de recyclage, ainsi que de la sensibilisation continue des populations.

L’interdiction des bouteilles sans bouchon solidaire ne suffira pas à elle seule à régler la crise du plastique. Mais elle constitue une étape importante et symbolique, car elle touche un objet du quotidien et montre que des solutions concrètes existent pour limiter notre empreinte environnementale.

Auteur

Rédaction de Biba 241

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