Soixante-cinq ans après l’indépendance et près de six décennies sous la domination du Parti Démocratique Gabonais (PDG), la ville d’Oyem, capitale de la province du Woleu-Ntem, franchit une étape majeure avec l’annonce imminente de la construction de sa première caserne de sapeurs-pompiers. Cette avancée historique, portée par la présidence de Brice Clotaire Oligui Nguema, vient combler un vide criant en matière de sécurité civile dans cette région stratégique du nord du pays.

Jusqu’à présent, Oyem souffrait d’une absence totale d’infrastructures dédiées à la gestion des risques, obligeant les secours à venir de zones éloignées, au prix d’un allongement des délais d’intervention et d’une augmentation des risques pour les habitants. Ce déficit, dénoncé à maintes reprises par la population locale, reflétait les limites d’une gouvernance centralisée souvent déconnectée des réalités régionales. L’initiative actuelle marque donc un véritable tournant dans la prise en compte des besoins locaux.

Plus qu’un simple bâtiment, cette caserne incarne la volonté des nouvelles autorités de bâtir un Gabon plus résilient, en plaçant la sécurité des citoyens au cœur des priorités. Pour les habitants d’Oyem et des environs, elle représente une promesse de réponses rapides et efficaces face aux urgences, qu’il s’agisse d’incendies, d’accidents ou de catastrophes naturelles, renforçant ainsi leur confiance dans l’État.

Si cette annonce est porteuse d’espoir, le défi reste désormais dans la mise en œuvre concrète : garantir des travaux dans les délais, mais aussi équiper cette future caserne avec le personnel qualifié et le matériel adapté. La réussite de ce projet sera un indicateur clé du changement profond amorcé au Gabon, où développement territorial et sécurité civile deviennent enfin des priorités nationales.

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Rédaction de Biba 241

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